Point de vue
Bruno Burtre, directeur délégué à l'Enseignement, la Formation et au Conseil de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), dont dépend Ina SUP, son école d’enseignement supérieur
Quel est le niveau d’insertion des alternants dans les métiers de l’audiovisuel ?
L’alternance est véritablement une porte vers l’employabilité dans les métiers techniques de l’audiovisuel. Plus de 82% des élèves sont en poste dans l’année qui suit la formation. Nous proposons plusieurs diplômes en alternance, du BTS jusqu’au master, pour préparer aux métiers du son, du montage et de la postproduction. Nous avons également un diplôme de niveau bac+3 en documentation multimédias.
Quels sont les employeurs ?
Ce sont principalement les entreprises de l’audiovisuel, de la production et de la postproduction. Mais des agences de communication ou des institutions culturelles, par exemple, accueillent également nos élèves en alternance. Ceux qui préparent le diplôme Documentaliste multimédias se placent de plus en plus dans des agences de photos, de presse ou toute autre entreprise exploitant et valorisant des images.
L’audiovisuel est un secteur plutôt masculin ?
Certes, mais les femmes sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses dans les métiers techniques de l’audiovisuel et nous veillons, à l’école, à respecter le plus possible la mixité au sein de nos formations. Aujourd’hui nous comptons au minimum 40% de jeunes filles dans nos cursus. Ina SUP est une école qui s’attache, par ailleurs, à promouvoir l’égalité des chances, à mettre à la disposition de ses étudiants toutes les conditions de réussite pour une insertion sociale et professionnelle durable.
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