Classement des Universités : ce qui fait la force des facultés françaises

Quatre universités parisiennes se classent dans le top 100 mondial. Preuves qu’elles ont des atouts pour faire partie de l’élite.

Classement des Universités : ce qui fait la force des facultés françaises

    S'ils peuvent jalouser leurs camarades américains ou britanniques, les étudiants français n’ont rien à envier à leurs collègues italiens, canadiens ou australiens. Le Center for World University Rankings (CWUR) a publié hier son classement annuel des 1 000 meilleures universités au monde. Un palmarès concurrent du célèbre classement de la faculté de Shanghai, réalisé par une équipe de la King Abdulaziz University de Jeddah (Arabie saoudite).

    Bonne nouvelle, cinquante établissements français y figurent, ce qui place la France en sixième position, loin derrière les Etats-Unis (229 établissements), mais devant la réputée Corée du Sud (34). Les facultés américaines de Harvard, Stanford ainsi que le Massachusetts Institute of Technology (MIT) arrachent les trois premières places du podium mondial. Pour réaliser cette étude, le CWUR a passé au crible 8 critères. Quatre établissements français arrivent dans le top 100. Voici leurs points forts.

    D’anciens étudiants Prix Nobel. Pour mesurer la qualité de l’enseignement, le CWUR a répertorié le nombre d’ex-étudiants ayant obtenu des prix de renommée internationale. Ils sont nombreux à l’Ecole normale supérieure, qui obtient la 35 e place du classement. Treize anciens élèves ont ainsi décroché un prix Nobel en physique, en chimie, en littérature ou en économie comme le Français Serge Haroche, colauréat en 2012 du prix Nobel de physique. Dix autres ont obtenu la médaille Fields, qui récompense des travaux en mathématiques. Parmi eux, le Français Cédric Villani et le Franco-Vietnamien Ngô Bâo Châu, tous deux lauréats en 2010.

    Des PDG à la pelle.

    Contrairement à son concurrent chinois, le CWUR inventorie le nombre d’anciens élèves devenus dirigeants de grandes entreprises. Et c’est surtout sur ce critère que l’Ecole polytechnique — qui ne figure même pas dans le top 100 de Shanghai — gagne des points et remporte la 36 e place. Patrick Kron, le PDG d’Alstom, Bernard Arnault, numéro un de LVMH, Carlos Ghosn, chef de Renault-Nissan, ou encore Jean-Paul Herteman, PDG du groupe Safran, ont tous étudié à l’X.

    Des enseignants renommés.

    La faculté de Paris-Sud, qui décroche la 50 e place, accumule surtout les points grâce à la qualité de ses enseignants, nombreux à avoir reçu des prix nationaux et internationaux. Le physicien Albert Fert, professeur émérite de la faculté, a ainsi reçu le prix Nobel de physique en 2007. Le mathématicien Jean-Christophe Yoccoz a obtenu la médaille Fields en 1994, le neuroscientifique Stanislas Dehaene, le grand prix 2014 de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, et la mathématicienne Nalini Anantharaman, la médaille d’argent 2013 du Centre national de la recherche scientifique.

    Des publications de renom.

    Si, comme l’ENS, la faculté Pierre-et-Marie-Curie — qui remporte la 68 e place — se distingue par la qualité de son enseignement, elle gagne aussi des points grâce aux nombreuses publications de ses travaux de recherche dans des revues de renom.

    Hélène Haus

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