Brexit & Erasmus : pas de conséquence à court terme pour les échanges étudiants (universités françaises)

A la suite du vote historique des anglais en faveur de la sortie de l’UE de leur pays : la question se pose sur l’avenir des échanges universitaires avec l’Angleterre.

Brexit & Erasmus : pas de conséquence à court terme pour les échanges étudiants (universités françaises)

    Le vote des Britanniques pour une sortie de l’UE « n’aura pas de conséquence à court terme » pour les échanges étudiants dans le cadre d’Erasmus, a estimé vendredi le président de la conférence des présidents d’universités (CPU) françaises, qui s’interroge cependant sur la suite.

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    "Il faut que les étudiants français et britanniques soient rassurés: il n'y aura pas de conséquence pour l'année universitaire en cours ou en 2016/17", a déclaré à l'AFP Jean-Loup Salzmann, président de la CPU. "Ensuite, il va falloir attendre les négociations, qui pourront prendre plus de deux ans".

    Dans un communiqué, la CPU rappelle que la France est "le partenaire privilégié du Royaume-Uni pour la mobilité étudiante": "Près de 20% des étudiants français effectuent leur mobilité Erasmus au Royaume-Uni et quelque 30% des étudiants britanniques effectuent la leur en France".

    Les universités françaises expriment leur "solidarité et sympathie envers les universités britanniques, leurs étudiants et les enseignants-chercheurs avec lesquels elles souhaitent poursuivre leur coopération", ajoute la CPU.

    "Les premières victimes sont les étudiants anglais,

    et les étudiants européens qui veulent aller en Angleterre. Les deuxièmes victimes sont les universités" qui bénéficiaient grandement des fonds pour le financement de projets de recherche coopératifs octroyés par l'Europe, a ajouté Jean-Loup Salzmann.

    "S'isoler comme ça de la première force de recherche mondiale (l'Europe), c'est impensable"

    , a-t-il regretté, rappelant que les présidents des universités britanniques s'étaient prononcés contre la sortie de l'Europe.

    Le président de la CPU espère que "les Européens et les Britanniques voudront préserver ce qu'il y a de mieux dans l'Union européenne, à savoir Erasmus et le programme de recherche commun". Mais les Européens risquent de dire à la Grande-Bretagne: "Vous ne pouvez pas avoir le beurre et l'argent du beurre", craint-il.

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