4L Trophy : "Nous sommes débrouillard, cela ne nous fait pas peur."

Saint-Leu : ces étudiants de l'IPAG, partent à l’assaut du 4L Trophy. Pour la bonne cause. Thomas Brunet et Corentin Varlot, 21 ans, participent à la 20e édition du raid étudiant 4L Trophy, qui s’élancera ce jeudi de Biarritz.

Cergy, le 3 février 2017. Corentin Varlot (à gauche) et Thomas Brunet participent au 4L Trophy, un raid sportif et humanitaire étudiant qui fête ses 20 ans. LP/C.L.
Cergy, le 3 février 2017. Corentin Varlot (à gauche) et Thomas Brunet participent au 4L Trophy, un raid sportif et humanitaire étudiant qui fête ses 20 ans. LP/C.L.

    Ils partent à l’aventure… Pour la bonne cause. Thomas Brunet et Corentin Varlot, deux habitants de Beauchamp et Saint-Leu-la-Forêt âgés de 21 ans, participent à la 20e édition du raid étudiant 4L Trophy, qui s’élancera ce jeudi de Biarritz.

    Un départ symbolique a été donné ce samedi sur le parking du « Parisien » à Saint-Ouen.

    Au menu : 10 jours et surtout 6 000 kilomètres de route et de piste à travers la France, l’Espagne et le Maroc, jusqu’à Marrakech. Ils vont également profiter de leur périple sportif et humanitaire pour distribuer des fournitures scolaires à des enfants.

    Si l'épreuve en tant que tel débute ce jeudi, le 4L Trophy a commencé il y a de nombreux mois pour les deux étudiants de l'Ipag Business School, une école de commerce de Paris. Une belle épopée pour les deux amis qui se sont rencontrés sur les bancs du lycée Notre-Dame de Bury à Margency. « Pour nous, c'était une évidence de participer au 4L Trophy, et surtout de le faire ensemble », souffle Thomas Brunet.

    Les duettistes se sont lancés dans la bataille en septembre.

    Premier objectif : décrocher les 8 000 € nécessaires pour boucler le budget. Une somme réunie grâce à des sponsors (notamment le conseil départemental du Val-d’Oise) et des événements organisés dans leur école.

    Puis il a fallu trouver la voiture. Ils ont déniché chez un particulier de Normandie une 4L de 1988, 175 000 km au compteur, et qui a déjà participé à l'épreuve en 2010. Après quelques modifications pour adapter leur embarcation, les coéquipiers ont ensuite récolté les précieux conseils d'un mécanicien, pour être en mesure de parer à d'éventuels imprévus. Ils ont également pu compter sur les « tuyaux » de la sœur de Thomas, qui a déjà participé au raid. « Nous ne sommes pas mécaniciens, mais nous sommes débrouillards dans la vie de tous les jours, sourit Thomas Brunet. Cela ne nous fait pas peur. »

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